Le numérique, accélérateur de croisssance

Medef. « Dans la main de L'IA ? »


David Commarmond


Le lundi 26 Avril 2024, la 11e édition de la REFNUM intitulé « Dans la main de L'IA ? » au Musée national de la Marine (Astrolab), organisé en partenariat le MEDEF a réuni plusieurs centaines de personnes Réunissant Les meilleurs experts et professionnels de l'Intelligence artificielle et du secteur du numérique ont été présents à #LaREFNum24.



Dans des ateliers et débats, cette journée vise à démontrer autour de l'IA générative, de keynotes... tous les enjeux autour de cette technologie pour les entreprises.

Medef. « Dans la main de L'IA ? »
  •  Quels sont les différents angles abordés lors des tables rondes sur l'intelligence artificielle ?
  •  Comment l'IA impacte-t-elle les entreprises aujourd'hui et pourquoi est-il important de s'y intéresser ?
  •  Quels sont les profils des intervenants présents lors de cette journée sur l'IA ?
  • Quels sont les différents angles abordés lors des tables rondes sur l'intelligence artificielle ?
 

L’homme vs la machine, la culture européenne face aux défis de l’autonomie cognitive.

Les tables rondes sur l'intelligence artificielle abordent divers aspects clés de cette technologie révolutionnaire. Patrick Martin, président du Mouvement des entreprises de France (Medef) introduit la journée et évoque comment les entreprises et le Medef ont vu émerger cette technologie et comment au sein d’ateliers ceux-ci les ont testés, appropriés et les 19000 entreprises se sont senties concernées. J’ai aussi « en temps que chef d’entreprise pris conscience que mes données étaient aussi une richesse insoupçonnée ».
 
Tariq Krim, premier orateur à intervenir,fondateur du Think Tank Cyberenetica introduit la première question : l’homme vs la machine, la culture européenne face aux défis de l’autonomie cognitive. Dans son intervention il évoque son propre questionnement. « ce qui me hante en ce moment c'est de savoir si l'utilisation à long terme de l'intelligence artificielle est quelque chose qui va augmenter nos capacités culturelles ou au contraire les diminuer ».
 
En six ans, nous sommes passés des IA prédictifs à des lA génératives. Quelle sera la prochaine évolution ? Le passage des lettres, aux mots, et des mots aux phrases, changent beaucoup de chose, car la tournure des phrases relève des questions culturelles.
 
Pour terminer il souligne que l’effondrement démographique qui se prépare va être aussi un effondrement des compétences. Cela sera d’autant plus problématique que les emplois seront moins qualifiés, et demanderont moins d’engagement, ce qui semble induire des sociétés plus inégalitaires.
 

Premier débat - A-T-ON LES MOYENS DE REPRENDRE LA MAIN SUR LE MARCHE DE L’IA ?

Dans ce premier débat intitulé « A-T-ON LES MOYENS DE REPRENDRE LA MAIN SUR LE MARCHE DE L’IA ? » a réuni , Stéphane Lannuzel, directeur du programme Beauty Tech de L’Oréal, Christine Lavarde, sénateur des Hauts-de-Seine – présidente de la délégation à la prospective, Fabien Versavau, président et CEO de Rakuten France, Véronique Torner, présidente de Numeum, co-fondatrice et directrice générale d’Alter Way, groupe Smile, Michel Paulin, CEO OVHcloud.
 
Les intervenants mettent en avant le potentiel économique considérable de l'IA en termes de croissance économique, de gains de productivité et de création de nouveaux modèles économiques et services.
 
Tout en pointant le contexte européen et plus particulièrement français qui ne dispose pas d’acteurs majeurs. Ce qui ne signifie pas que notre société soit dénuée de solutions.

 


La France est l’un des quatre pays les plus producteurs d’articles de recherche en IA, aux côtés des États-Unis, de la Chine et du Royaume-Uni.

En 2023, le marché mondial de l’IA a été évalué à 208 milliards de dollars, avec une croissance estimée à plus de 35% d’ici 2030.
 
Le marché spécifique de l’IA générative est évalué a été évalué à 14 milliards de dollars et devrait dépasser les 50 milliards de dollars à dans les prochaines années
. Dans cette bataille, la domination américaine est prépondérante mais elle est talonnée par la puissance chinoise. Sur les dix dernières années, les investissements privés dans l’IA ont atteint aux Etats-Unis près de 250 milliards de dollars, 95 pour la Chine, 18 pour le Royaume Uni e 6,6 pour la France nous plaçant en 8eme rang mondial.
  • Ce qui pose la question de :  Comment la France peut-elle rattraper le retard dans cette course technologique ?
  • Et comment l’Europe peut-elle asseoir sa souveraineté en matière d’IA en vue d’accroître sa puissance ?
 
Parmi les éléments clés à retenir. Christine Lavarde, sénateur des Hauts-de-Seine tient à préciser que le Parlement s’est emparé du sujet dans tous ses aspects.
Un rapport sur l'intelligence artificielle qui a été commandé par le Président de la République devrait être rendu public juste après cette journée. Pour preuve, la France est l’un des quatre pays les plus producteurs d’articles de recherche en IA, aux côtés des États-Unis, de la Chine et du Royaume-Uni. La France dispose également d’écoles qui forment les meilleurs talents en IA.

Stéphane Lannuzel, directeur du programme Beauty Tech de L’Oréal a précisé que l’Oréal utilisait depuis des années l’IA dans de nombreux domaines notamment la relation clients. Là encore avec plus de 3 milliards de consommateurs, l’entreprise dispose de données importantes. Mais le caractère ouvert de l’écosystème permet d’imaginer de nouveaux usages.

Véronique Torner, précise que nous avons des atouts, certes nous sommes en retard, dépassés, mais tout n’est pas perdu. Il y a surtout des enjeux économiques et de compétitivité à très court terme. On parle de 20 à 30 %. Cette innovation est disruptive et a un facteur d’accélération qui aura un impact majeur sur l’emploi.
 
25 propositions sont faites dans le rapport pour remettre la France dans la course. Fabien Versavau de Rakuten rejoint Stéphane Lannuzel sur bien des points. Il précise cependant que les entreprises ont des choix de stratégie. Etre maître(sse) de leurs données ou sous-traiter. Cette option posant la question de la sécurisation des données auprès des sous-traitants (en France, en Europe ou hors d’Europe) et que derrière les données, il y a la confiance qui est un facteur de succès.

Second débat - FAUT-IL CONTRÔLER L’IA POUR GARDER LA MAIN ?

Dans ce second débat intitulé « FAUT-IL CONTRÔLER L’IA POUR GARDER LA MAIN ? » a rassemblé  autour André Loesekrug-Pietri, président et directeur scientifique de la Joint European Disruptive Initiative (JEDI), Cédric O, cofondateur non exécutif, Mistral AI , Alexei Grinbaum, directeur de recherche – président du Comité opérationnel pilote d’éthique du numérique du CEA, Thaima Samman, avocate, spécialiste de l’IA Act, Anne Lauvergeon, présidente d’ALP, co-présidente de la commission Simplification et réforme de l’Etat du Medef
 
André L. prend la parole. Constat L’accroissement des données est exponentiel et dans peu de temps, les données créées par les machines pour les machines seront bien plus importantes que celles créées par les humains. Elles  seront hors de portée pour nos cerveaux. Intuitivement donc, on sent qu’on ne pourra pas faire sans les IA.
Autre signal fort, la valorisation de Nvidia qui est devenu stratosphérique en quelques années (2000 milliards aujourd’hui) et rejoint ainsi les autres GAFAM est un signal fort. Les tensions qui règnent sur les puces, les machines pour les produire et les interdictions d’exportations, les mouvements de capitaux et humains dans les entreprises qui travaillent à l’élaboration des modèles de langages sont autant de signaux dont nous devons tenir compte.
 
Pour Cédric O.  La question de la gouvernance est centrale. Car nous parlons d’un marché et un nombre d’acteurs restreint, environ mille personnes à l’échelle mondiale et environ deux cents dirigeants et moins d’une vingtaine d’entreprises qui peuvent à terme capter toute la valeur économique et bien plus encore. C’est à dire imposer et formater notre mémoire ainsi que notre relation au monde et aux autres, c’est à dire au modèle américain.
Ce qui peut se traduire par une exportation de leurs conflits intérieurs. Il est donc important que nous ayons une gouvernance. Le caractère critique de cette technologie par les Américains et les Chinois ne doit pas être pris à la légère en Europe. Il y a trois mois, Facebook a acheté pour 10 milliards de dollars des puces NVIDIA. Et en parallèle, les sanctions aux infractions (25 milliards) de la cour Européenne, tout GAFAM confondus,  en dix ans représentent à peine 2 % de leur CA ; soit 3,5 milliards payés effectivement.
 
Anne Lauvergeon ancienne membre de la mission sur la simplification de l'État ouvre une autre perspective, la sphère publique des applications de l’IA. Car si les entreprises se sentent concernées par le sujet qu'en-il de l’État ? Il est loin d’être à la pointe dans le domaine, ni exemplaire. Le retard s’expliquant par son caractère massif. Ce retard pointe un problème de fluxs et de stocks dans l’élaboration des textes et notamment des amendements. Bien sûr, il y a des expérimentations à Bercy, comme l’utilisation d’IA détectant avec un faible taux d’erreurs. Mais pour l’essentiel, les résistances seront fortes. Anne Lauvergeon est convaincue que d’autres Etats seront plus rapides et que peut être leurs initiatives auront le mérite d’initier une voie pour la France.

Laurent Solly, vice-président Europe du Sud de Meta. souligne que l’IA est une révolution technologique majeure, comparable à l’ordinateur personnel, à Internet et au téléphone portable. Malgré les craintes et les peurs associées à toute révolution technologique, l’IA a un potentiel économique considérable et pourrait générer entre 250 et 420 milliards d’euros pour le PIB français dans les 10 prochaines années. L’IA va également bouleverser le marché du travail, avec la création de nouveaux emplois et la disparition d’autres. L’IA est déjà largement utilisée dans des entreprises comme Meta.
 
L'IA est une technologie clé qui a été intégrée dans les services de Meta, comme Facebook et Instagram. L’IA est utilisée pour personnaliser le contenu que les utilisateurs voient sur leurs fils d’actualité et pour améliorer la performance des outils publicitaires de Meta.
 

Yann Le Cun un français recruté par Mark Zuckerberg. Yann LeCun a insisté pour que toutes les recherches menées par son laboratoire chez Meta soient publiées en open source, c’est-à-dire accessibles à toute la communauté scientifique.

La modération de contenu assistée par l’IA a permis de bloquer les contenus inappropriés avant qu’ils ne soient vus par les utilisateurs et les modérateurs. Il souligne l’importance de préserver l’open source dans le développement de l’IA, malgré les débats en cours sur le sujet.


Troisième débat - L’IA, MAIN BASSE SUR L’EMPLOI ?

Dans ce troisième débat « L’IA, MAIN BASSE SUR L’EMPLOI ? » Laurent Daudet, cofondateur de LightOn, Florence Ropion, présidente de l’AFNUM et VP Channel Dell Technologies France, Christopher Sullivan, président des Acteurs de la Compétence tentent d’évaluer les conséquences de l’IA sur le marché de l’emploi et plus particulièrement sur les idées reçues.
 
Le caractère nouveau de l’IA. L’Intelligence artificielle est un outil utilisé par les entreprises depuis plus de 30 ans, et ce notamment dans l’industrie. Cette technologie n’est donc pas « nouvelle" en tant que telle. Ce qui est nouveau c’est sa large diffusion, auprès du grand public.
 
Mais l’IA, par l’exploitation massive des données ouvre la voie à de nouveaux usages, processus et applications touchant tous les secteurs et tailles d’entreprises, avec des dimensions sociales, environnementales et économiques. L’IA a donc besoin de données, toujours plus. Dans le dernier rapport MacKinsey, à l’horizon 2033 ce sont près de 500 millions d’emplois qui pourraient être créés, tandis que d’autres estiment que 300/400 millions pourraient disparaître. Parmi les pistes envisagées : quatre grands domaines vont vraiment tirer profit de l'intelligence artificielle générative. Un de ces quatre domaines c'est l'industrie du logiciel, l’environnement (transition).
 
D’autre part on parle en permanence du manque d’ingénieurs en Europe. Pourtant un très grand nombre d’ingénieurs français et européens sont dans les entreprises américaines. Cette tendance est mondiale et devrait persister encore longtemps.
 
Il existe quatre éléments essentiels qui permettent aujourd’hui de forger des champions et d’établir une souveraineté, c’est-à-dire de proposer des alternatives concurrentielles.
  1. La politique publique : Cela comprend la commande publique, la stratégie et la régulation de l’accès au financement. Si vous êtes une start-up ou une scale-up, comme l’a démontré l’exemple de Mistral, vous aurez besoin à un moment donné de centaines de millions de dollars. En Europe, les capacités pour le faire sont actuellement limitées.
     
  2. Le talent : Il est clair qu’il faut aujourd’hui disposer de plus de talents, en particulier en ce qui concerne la question des femmes. Si 50% des femmes ne veulent pas travailler dans la tech, comment pourrez-vous disposer des talents nécessaires ?
     
  3. L’innovation : En particulier, l’innovation public-privé. S’il n’y a pas de continuité entre la recherche publique, qui doit être financée, qui va favoriser des start-ups, qui vont favoriser une innovation qui deviendra privée, vous ne créerez pas d’entreprise.
     
  4. La compétition : Si vous ne créez pas d’entreprise, vous ne créerez pas de compétition. Si vous ne créez pas de compétition, vous ne créez pas de concurrence et donc, vous allez recréer des monopoles de fait, ce qui signifie que votre souveraineté sera nulle.
 
Michel Vandenberg sur les questions d’emplois souligne l’importance de domaines connexes comme les juristes pour négocier des contrats stratégiques. Il faisait référence à l’intervention d’un juriste dans la négociation d’un contrat pour l’achat de puces électroniques.

Quatrième Débat - REGARDS CROISÉS : OÙ EST LA MAIN FÉMININE ?

Dans ce quatrième débat  «REGARDS CROISÉS : OÙ EST LA MAIN FÉMININE ? » Olivier Babeau, président-fondateur de l’Institut Sapiens, Professeur à l’université de Bordeaux, Co-président et fondateur des Rencontres des Sablons et Natacha Brami, VC Associate chez SISTAFUND posent la question : Où sont les femmes ?
 
Selon Olivier dans le numérique, elles sont sous-représentées dans l’intelligence artificielle.
Selon l’ONU, les femmes représentent 12 % des chercheurs en IA au niveau mondial et 6 % des développeurs de logiciels professionnels. C’est un un triple problème :
- Les concepteurs négligent souvent leurs besoins et leurs expériences, et les données utilisées pour façonner l’IA sont souvent biaisées au détriment des femmes.
- C’est aussi une perte de compétences et de recrutement, on se perd,  on se prive de points de vue différents, d'un levier d'inclusion.
- Et sur cet aspect toutes les projections ont été erronées. Faisant référence au livre d’Isabelle Collet «  L'informatique a-t-elle un sexe ? ».
 
Il est donc crucial de promouvoir la diversité et l’inclusion dans le domaine de l’IA pour garantir que les technologies numériques soient développées de manière équitable et inclusive, en un mot : éthique.
 
Natacha précise que le modèle français n’est pas général. Aux USA, ou plus près de nous en Algérie, ces pays développent d’autres rapports. Il est cependant nécessaire de travailler sur ces biais et les contrer et bien sûr faire entrer des femmes au sein des comités de direction, dont elles sont aussi absentes..

Témoignage : Marina Ferrari

Second échange avec Marina Ferrari, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée du numérique
 
Elle souligne l’importance de cette nouvelle révolution technologique. Elle comprend que certaines personnes peuvent craindre l’IA générative, tout comme elles craignaient Internet il y a 20 ou 25 ans. Cependant, elle insiste sur le fait que nous devons nous approprier cette technologie, qui peut apporter un gain de productivité énorme et faciliter la vie des salariés et des citoyens.
 
A titre d’exemple :  l’accès aux services publics. Elle mentionne que l’IA générative peut aider à résoudre le problème de l’illectronisme, qui touche près de 8 millions de citoyens en France. Grâce à l’IA, ces personnes pourront communiquer avec une interface comme s’ils conversaient avec quelqu’un, ce qui facilitera leurs démarches en ligne.
 
Dans le secteur industriel : Mme Ferrari évoque sa visite au salon Global Industrie, où elle a pu voir comment les industriels utilisent l’IA pour améliorer la productivité et la qualité de travail de leurs salariés. Elle mentionne également un rapport remis au président Emmanuel Macron, qui contient 25 recommandations.

Cinquième débat - LA MAIN INVISIBLE DU FAUX ?

Dans ce dernier débat intitulé « LA MAIN INVISIBLE DU FAUX ? Pierre Louette, président-directeur général du groupe Les Echos –Le Parisien, Micode , YouTubeur , Bertille Toledano, présidente de l’Association des Agences-conseil en communication (AACC), présidente de BETC, Julie Girard, philosophe et écrivaine tentent d’évaluer l’impact sociétal et culturel de l'IA sur les sociétés notamment en ce qui concerne la traduction des modèles en langue française et européenne pour préserver la souveraineté et les valeurs culturelles.
 
Ces différents angles permettent d'avoir une vision globale et approfondie des enjeux liés à l'intelligence artificielle et de ses implications dans divers domaines
de la société et de l'économie.
 
Un constat général, cela change totalement notre rapport à l’information, aux moteurs de recherches. Chatgpt c’est aujourd’hui plus de 100 millions d’utilisateurs en quelques mois. Et plus particulièrement à la recherche d’information, que ce soit avec des outils comme Google mais aussi des modes plus traditionnels comme la notion de conversation.
Pierre Louette des Echos y voit une dimension positive, un « exhausteur » d’intelligence humaine, une façon de tirer vers le haut le journalisme « trouver des angles nouveaux ». Il pense toutefois que la prospective devra se réinventer, car elle ne pourra plus se baser sur « un futur mort » comme elle le faisait jusqu’à présent.
 
  • L’impact de l’IA sur le journalisme : L’intervenant, un professionnel, discute de l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur son secteur. Il mentionne que l’IA a changé la façon dont nous interagissons avec la recherche d’information. Il souligne également que l’IA peut aider à renouveler la façon dont les professionnels travaillent, en facilitant la recherche de documents, l’analyse des sources, etc.
  •  L’importance de la conversation : L’intervenante souligne l’importance de la conversation dans l’interaction avec l’IA. Elle mentionne que l’IA peut aider à enrichir l’art de la conversation, qui est une tradition séculaire chez les humains.
  •  L’IA comme exhausteur d’intelligence humaine : L’intervenant voit l’IA comme un "exhausteur" d’intelligence humaine. Il mentionne que l’IA peut aider à mettre en valeur la différence de l’humanité, c’est-à-dire la capacité à chercher un angle nouveau, à obtenir une information qui n’est pas encore captée dans les bases de données, et peut-être la capacité à inventer la suite.
 
Pour clôturer cette journée, quelques pistes de prospectives sont évoquées.
La référence à Elon Musk et son implantation d’IA dans le corps, a fait sourire nombre de participants. Pourtant ce qui semble relever de la science-fiction, avait l’air d’être sérieusement envisagé par Julie Gérard, thème qu'elle avait abordé dans un de ses romans..
 
Plus proche de nous, l’une des questions majeures que l’on devait se poser en tant que professionnels et utilisateurs était le contenu de ces « boîtes noires » de comprendre ces modèles, les biais potentiels en fonction de leurs propres valeurs et culture, les Américains étant plus enclins à prendre des risques et à réguler a posteriori, tandis que les Européens ont tendance à réguler en amont.